MA GALETTE DE PAIN et SON IFELFEL (MECHOUIA POUR CERTAINS)
Mes chers lecteurs, je vous salue chaleureusement !!!
La kesra (aghroum chez moi !) est un pain traditionnel algérien « que toute jeune fille doit apprendre et savoir faire et qui fait partie de ses bases culinaires » (ça c’était le discours de ma mère quand j’étais enfant et qu’elle m’apprenait ces bases pour me préparer à ma vie de femme !!).
A l’époque, j’étais un peu réticente, à vrai dire pour tout ce qui touchait l’apprentissage mais au fur et à mesure que l’on grandit, nous changeons (heureusement !!).
Je ne regrette en aucun cas, toutes ces périodes là et je remercie ma mère de m’avoir appris toutes cela : faire la galette, rouler le couscous, faire le couscous. C’est aussi comme cela, que le goût et la passion de la cuisine me sont venus petit à petit et ne me quittent plus !!
Voici la recette pour une belle galette :
1 bon kilo de semouline (je ne mesure jamais à vrai dire)
1 cuillère à café de sel
3 belles cuillères à soupe d’huile : olive + tournesol (c’est mon choix mais vous pouvez mettre l’une ou l’autre)
De l’eau pour ramasser la pâte
PREPARATION
Mélanger tous les ingrédients afin de former une boule de pâte, ajouter peu à peu de l’eau pour faciliter le ramassage. Pétrissez votre pâte en même temps que vous rajoutez progressivement de l’eau. La pâte ne doit pas être collante mais lisse et qu’elle puisse se pétrir et s’étaler sans coller !!
Pétrissez-la quelques instants puis roulez là en boule et applatissez-la pour lui donner la forme d’une belle galette ronde et fine (pas trop tout de même) mais pas trop épaisse non plus.
Les avis sont partagés sur ce point de vue, car certains l’aiment très fine, d’autre un peu plus épaisse. Certaines cuisinières rajoutent même une pincée de levure chimique ou de bicarbonate pour la faire gonfler un peu et la rendre plus moelleuse !
Faire chauffer votre plaque pour la cuisson : Ma plaque, c’est mon père qui me l’avait fait faire dans une fonderie : une plaque ronde en fonte avec un manche que je pose sur ma gazinière et dans laquelle j’ai toujours fait cuire mes galettes ; en algérie, j’en ai vue d’un diamètre assez grand avec des poignées de chaque côté.
Une fois, la plaque bien chaude, l’essuyer et la graisser avec un essuie-tout : quelques gouttes d’huile sur la plaque et on répartit avec le sopalin ! Cela empêchera votre galette de coller !
Une fois, votre galette étalée à l’épaisseur désirée, piquez là avec une fourchette sur toute la surface et déposez la sur votre plaque !! Laissez-la « prendre » quelques instants avant de la bouger pour éviter qu’elle ne brûle et tournez là : partie assez délicate car elle peut se casser : aidez vous d’un grand couvercle plat ou d’un torchon plat.
Ici commence ce que l’on pourrait appeler le bal de la galette : je m’explique : il faut constamment déplacer votre galette sur toute la surface de la plaque pour une cuisson homogène. Aidez vous d’un torchon propre ou bien d’une palette spéciale pour ne pas vous brûler !! une fois qu’un côté est cuit, tournez la de l’autre pour cuire le côté suivant. Les 2 faces cuites, mettez votre galette debout pour faire dorer les bords et éviter qu’ils ne restent crus et blancs !
Eh ben, je n’aurais jamais pensé que décrire la recette de la galette pouvait être aussi long ! (pire que pour le couscous !! lol)
La kesra se mange aussi bien avec du salé qu’avec du sucré.
Dans ma jeunesse, et encore maintenant, on prenait son café au lait avec un morceau de galette.
C’est excellent aussi avec une bonne chorba, un bon lait fermenté, du fromage, tout tout ce que voulez !!!
Ici, nous l’avions mangée avec de la méchouia !
Je vous souhaite un très bon appétit et vous dit à bientôt
Je vous remercie pour vos gentils commentaires qui me comblent de plaisir et vous invite à vous abonner à la newsletter pour ne rater aucune publication prochaine !!